La Qualité des eaux de baignade en 2015
La Wallonie compte 37 zones de baignade recensées qui font l’objet de contrôles de qualité réguliers par les services de l’Administration wallonne. 25 sites sur 37 seront ouverts lors de la saison 2015. Dans le bassin de l'Amblève,
La baignade sera autorisée en 2015 dans les sites suivants:
Le Lac de Robertville (excellent)
Les Etangs de Recht (excellent)
Le Centre de Worriken à Bütgenbach (excellent).
Elle sera par contre interdite à Coo et à Nonceveux à cause de la qualité insuffisante de l'eau de l'Amblève à ces endroits.
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Poursuite de la lutte contre la Berce du Caucase sur la bassin de l'Amblève
Depuis 2009, le Contrat rivière de l’Amblève organise chaque année une campagne d’arrachage de la berce du Caucase sur l’ensemble du bassin hydrographique, en collaboration avec d’autres partenaires régionaux, provinciaux, communaux, etc. En 2015, ce sera la 7ème année consécutive de lutte.
La berce du Caucase est une plante exotique envahissante. Elle constitue une menace écologique, en prenant petit à petit laplace des espèces « bien de chez nous », elle banalise la flore de notre terroir, et plus particulièrement de nos fonds devallées, provoquant ainsi une forte diminution de la biodiversité. Sa propagation est favorisée par les 10 à 20.000 graines produites par chaque berce en fleur, graines pouvant encore germer 5 à 7 ans après être tombées au sol ! Outre cesdommages écologiques qu’elle cause, cette plante toxique est dangereuse pour l’homme. Si sa sève, photo-sensibilisante,entre en contact avec la peau, elle y provoque, après exposition au soleil, des lésions importantes telles querougeurs, gonflements, cloques allant même jusqu’à des brûlures graves ! Il faut donc bien se protéger avant de la gérer afin d’éviter tout contact direct avec la sève. Pour être efficace, il faut gérer toutes les populations de berces présentes dans le bassin. Le travail accomplis depuis 2009 porte ses fruits, la berce est en forte régression, voire même éradiquée sur de plus en plus de sites. Mais un seul plant de berce oublié ou non encore repéré (quelques nouveaux sites repérés chaque année) peut re-disperser des graines dans l’environnement, voire même re-contaminer des sites déjà traités, éliminant ainsi le bénéfice de tout le travail de gestion effectué depuis 2009 ! Pour une gestion efficace, il est important d’avoir repéré toutes les berces encore présentes.
Vous pouvez vous aussi nous aider : si vous repérez des berces du Caucase, signalez-les à votre Administration communale ou au Contrat rivière.Votre aide nous sera précieuse pour obtenir un résultat optimal.
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Poursuite de la lutte contre la Berce du Caucase sur la bassin de l'Amblève
Les déchets, on en parle chaque jour. Parc à conteneurs, collectes sélectives, duobacs, taxes diverses, les moyens mis en place pour nous aider à trier, recycler et moins produire sont légion. Notre mode de vie génère de plus en plus de déchets qu’il faut gérer sous peine d’asphyxie.
Dans ce même ordre d’idées, nos cours d’eau sont un patrimoine commun.
Hélas, ils sont devenus trop souvent le réceptacle de détritus divers, qui les polluent de façon plus ou moins grave. Leur abandon se fait en totale méconnaissance des conséquences sur la rivière, et au mépris de la loi. Parfois, nous en sommes les auteurs involontaires... ou inconscients.
Les déchets verts
A la belle saison, dans les zones habitées, il est fréquent de voir les riverains déverser sur les berges leurs tontes de pelouse, le produit de la taille des haies, les feuilles mortes, voire les épluchures de légumes.
Pourquoi ces déchets sont-ils gênants, puisqu’ils sont « biodégradables », et qu’à terme, ils donnent du « compost » ?
Un petit mot d’explication ...
Qu’appelle-t-on les déchets verts ?
Ce sont les résidus végétaux des travaux de jardinage : la tonte des pelouses, la taille des haies, des arbres et des arbustes. Les feuilles mortes et les sapins de Noël entrent aussi dans cette catégorie.
Pourquoi posent-ils problème ?
Ils menacent la stabilité des berges. Déposés le long des berges, ils provoquent une asphyxie des plantes, et le pourrissement de leurs racines.
Conséquence: la berge peut se déstabiliser suite à des circonstances météorologiques défavorables (pluies d’orages ...).
Ils polluent le ruisseau. Les résidus de tontes de pelouse se décomposent dans l’eau, contribuent à la pollution organique du cours d’eau, et finalement, à son eutrophisation. Ils contribuent à une réduction de la teneur en oxygène dissous, au colmatage des fonds.
Les dépôts répétés de déchets verts le long d’une berge provoquent l’enrichissement du sol, et l’apparition d’une végétation nitrophile (qui préfère les sols riches en nitrates) exubérante (orties et liserons essentiellement), au détriment de la végétation caractéristique des berges (baldingère, reine des prés, iris,...) et de la faune qui lui est liée (libellules, éphémères et autres insectes ...). L’accès même de la berge est rendu difficile !
Ils empêchent le bon écoulement des eaux. Les branches et des déchets végétaux volumineux forment rapidement des mini-barrages où viennent s’accumuler d’autres objets flottants. En cas de crue, ces barrages provoquent une élévation anormale du niveau d’eau et des inondations. Une branche solide suffit parfois à former un barrage qui retiendra l’eau jusqu’à 20 centimètres au-dessus de son niveau normal.
Que faire des déchets verts ?
S’abstenir de jeter ses déchets le long de la berge ou dans le cours d’eau, mais aussi dans les endroits humides (petits marais, etc...). Si possible, ne pas les brûler, mais plutôt les rassembler, et les valoriser soit par le compost, soit en les conduisant au parc à conteneurs.
Pensez-y
Le Contrat de rivière de l'Amblève asbl